[Epikt a testé pour vous] vol.1 : des films coréens pas connus (que si ça se trouve ils sont connus et que je le sais pas)
Retour après une longue absence avec un concept tout nouveau (accompagné de la bizarre sensation de plus en plus me spécialiser dans le cinoche extrême oriental, c'est triste à dire). Le but du jeu, c’est une série de chroniques sur un thème (ici le cinoche coréen, avec des films que s'ils sont connus c'est la honte pour moi) – c’est tout con, je sais – mais en prenant soin de ne pas en faire une sorte de guide : les films qui vont suivre ne sont en aucun cas le top10 des films coréens pas connus que Epikt vous conseille, pour la simple et bonne raison que dedans y a aussi du mauvais ! Ils sont simplement là parce qu’à priori il me semblaient intéressants, le but étant justement de chroniquer des films qu'on a pas vu avant de les selectionner.
Mais laissez moi tout vous expliquer. En premier lieu, j’avais envie de mettre en doute mes affirmations, quand je soutiens que le cinéma coréen post 2001 est foireux. J’ai donc parcouru les bases de données spécialisées, cherchant des films qui avaient l’air d’être cool et de sortir un peu des sentiers battus. Mais de deux choses l’une : soit j’ai raison (ce que, naïf, je n’oserais croire), soit je suis définitivement allergique à la nouvelle production, car la quasi totalité des films que j’ai noté comme « potentiellement intéressants » était des films relativement anciens, les films plus récents (seulement 1/4 datant de 2002 ou plus, et même 1/8 de 2003 ou plus) étant d’ailleurs pour la plupart moins excitants. Est-ce parce qu’à vue de nez ils ont tous l’air de comédies romantiques ou de films d’action stylisés ?
Mais laissez moi tout vous expliquer. En premier lieu, j’avais envie de mettre en doute mes affirmations, quand je soutiens que le cinéma coréen post 2001 est foireux. J’ai donc parcouru les bases de données spécialisées, cherchant des films qui avaient l’air d’être cool et de sortir un peu des sentiers battus. Mais de deux choses l’une : soit j’ai raison (ce que, naïf, je n’oserais croire), soit je suis définitivement allergique à la nouvelle production, car la quasi totalité des films que j’ai noté comme « potentiellement intéressants » était des films relativement anciens, les films plus récents (seulement 1/4 datant de 2002 ou plus, et même 1/8 de 2003 ou plus) étant d’ailleurs pour la plupart moins excitants. Est-ce parce qu’à vue de nez ils ont tous l’air de comédies romantiques ou de films d’action stylisés ?
Mais qu’est-ce qu’on regarde à la télé ?
(Shin Yi dans Yellow Hair 2 de Kim Yu-Min)
J’ai donc du changer mon fusil d’épaule et je me suis dit que je pouvais toujours piocher dans la liste, tant pis si c’est pas récent. Et pis commençait dans ma tête l’idée d’en faire quelque chose pour le Glop. Dans cette perspective, autant taper (tout en restant dans le potentiellement chouette) dans le pas connu. Bah voué, quitte à écrire une chronique, autant être seul sur le coup et premier en page de Google, hein – même si pour le coup ces films n’intéressent sûrement personne ! J’ai donc mis au point un ch’tit protocole de sélection pour me débarrasser des films connus qui pourrait s’y cacher, même si on est finalement sur de rien.
- pas de « vieux » films, un jour peut-être je ferai une sélection de classiques du cinéma coréen, mais là c’est pas le but.
- pas de films réalisés par des réalisateurs « de festival » et/ou plutôt connus en occident : ça permet de virer une bonne partie de la production « d’auteur » pas forcément intéressante (et pis si je veux chercher « l’entre-deux », il faut bien que je vire les deux extrêmes). Pas de film de Hong Sang-Soo donc, pas plus que de Jang Sun-Woo (à mon grand regret, mais je sens qu’un de ces jours je lui consacrerai un dossier rien que pour lui).
- pas de films réalisés par des réalisateurs ayant signé un gros film par la suite – par contre j’avoue que parfois il y a de vieux routards (question : sont-ils connus ?), d’autres des films parfois un peu reconnus, mais la plupart n’ont signé que quelques films.
- pas de films avec plus de 5 notes sur Cinémasie (critère un peu à la con, mais permettant d’apprécier la popularité d’un film) – dans la sélection finale, un seul a été noté (une fois), deux ne sont même pas dans la base de données.
- pas de films disponibles en France (même si la condition précédente suffit).
- uniquement des films disponibles dans des éditions sous-titrées (anglais donc).
- ah oui, dispo pour pas trop cher si possible ^^
De ce fatras j’ai tiré dix films, donc dix chroniques qui seront mises en ligne tous les deux jours (on n’aura jamais vu si grande activité sur ce blog). Je ne vous annonce pas les titres à l’avance, ça serait pas drôle, n’est-ce pas ? Petit précision tout de même, la mise en ligne ne réserve pas la dernière place à un quelconque « grand prix », l’ordre est celui dans lequel j’ai vu et chroniqué les films, choisi parfaitement au hasard.
Par contre, histoire de prendre la température : quatre ont été réalisés en 2001, deux en 2000, deux en 1998, un en 1997 et le dernier en 1995. C’est donc du cinéma relativement récent, mais qu’on peut considérer comme « vieux » à l’échelle de la nouvelle histoire du cinéma coréen. Quoi qu’il en soit, c’est la période qui me semble la plus intéressante et foisonnante pour le cinéma coréen, même si comme vous vous en rendrez compte il y a pas que du bon (j’ai même pu expérimenter les « films de clochard », comme m’avait un jour sorti une amie à propos du cinéma coréen antérieur à Shiri).
Il y a donc un peu de tout, du bon, du moins bon, de l’auteurisant, du djeunzoïde, de la grosse exploitation qui tache, du drame, du thriller, de la comédie, de l’érotique,... A ce propos, c’est dingue comme je suis spontanément attiré par les productions avec du cul dedans, d’ailleurs pour cette raison ou une autre, les dix films sélectionnés sont tous interdits aux moins de 18 ans en Corée. Et encore j’ai pas pioché dans la production explicitement érotique « pour adulte » – en partie pour des raisons pratiques (ce genre de DVD semble avoir une durée de vie très courte et ils sont donc souvent en rupture de stock chez les vendeurs, mais sont aussi jamais sous-titrés), mais aussi parce que l’envie de faire un « Epikt a testé pour vous » consacré à ce genre de production commençait à me titiller.
Viendons-en à la remarque qui fait mal.
Bien que j’ai fait en sorte de toujours prendre la meilleure édition possible (ce qui dans le cas présent n’est jamais grand chose), ces films étant parfois rares on se retrouve vite avec des éditions pourries. Au menu donc, image crado, son véritablement pourri, sous-titres plein de fautes, film recadré,... (je repréciserai à l’occasion dans la chronique). A vrai dire on s’y attend un peu lorsque la seule disponible est un DVD HK, en particulier lorsqu’il est édité par Winson (qui confirme encore une fois de son appartenance au cercle très fermé des éditeurs capables de sortir un DVD qui soit encore plus moche qu’une copie sur VCD d’une VHS de troisième génération). Mais tout de suite moins au sujet des coréens, qui ne s’embêtent pas non plus pour proposer des éditions recadrées. C’est quand même regrettable que les éditeurs coréens, tout la tête dans le guidon de leurs blockbusters récents, ne prennent pas la peine de rendre disponibles ces films (qui n’ont même pas quinze ans !) dans des éditions ne serait-ce que décentes.
Ça c’était pour le coup de gueule.
Pour le reste, j’espère que vous aimerez le concept, et que cette édition ne sera pas un coup isolé (d’ailleurs rien ne vous empêche de me proposer des sujets rigolos pour une éventuelle deuxième édition).
- pas de « vieux » films, un jour peut-être je ferai une sélection de classiques du cinéma coréen, mais là c’est pas le but.
- pas de films réalisés par des réalisateurs « de festival » et/ou plutôt connus en occident : ça permet de virer une bonne partie de la production « d’auteur » pas forcément intéressante (et pis si je veux chercher « l’entre-deux », il faut bien que je vire les deux extrêmes). Pas de film de Hong Sang-Soo donc, pas plus que de Jang Sun-Woo (à mon grand regret, mais je sens qu’un de ces jours je lui consacrerai un dossier rien que pour lui).
- pas de films réalisés par des réalisateurs ayant signé un gros film par la suite – par contre j’avoue que parfois il y a de vieux routards (question : sont-ils connus ?), d’autres des films parfois un peu reconnus, mais la plupart n’ont signé que quelques films.
- pas de films avec plus de 5 notes sur Cinémasie (critère un peu à la con, mais permettant d’apprécier la popularité d’un film) – dans la sélection finale, un seul a été noté (une fois), deux ne sont même pas dans la base de données.
- pas de films disponibles en France (même si la condition précédente suffit).
- uniquement des films disponibles dans des éditions sous-titrées (anglais donc).
- ah oui, dispo pour pas trop cher si possible ^^
De ce fatras j’ai tiré dix films, donc dix chroniques qui seront mises en ligne tous les deux jours (on n’aura jamais vu si grande activité sur ce blog). Je ne vous annonce pas les titres à l’avance, ça serait pas drôle, n’est-ce pas ? Petit précision tout de même, la mise en ligne ne réserve pas la dernière place à un quelconque « grand prix », l’ordre est celui dans lequel j’ai vu et chroniqué les films, choisi parfaitement au hasard.
Par contre, histoire de prendre la température : quatre ont été réalisés en 2001, deux en 2000, deux en 1998, un en 1997 et le dernier en 1995. C’est donc du cinéma relativement récent, mais qu’on peut considérer comme « vieux » à l’échelle de la nouvelle histoire du cinéma coréen. Quoi qu’il en soit, c’est la période qui me semble la plus intéressante et foisonnante pour le cinéma coréen, même si comme vous vous en rendrez compte il y a pas que du bon (j’ai même pu expérimenter les « films de clochard », comme m’avait un jour sorti une amie à propos du cinéma coréen antérieur à Shiri).
Il y a donc un peu de tout, du bon, du moins bon, de l’auteurisant, du djeunzoïde, de la grosse exploitation qui tache, du drame, du thriller, de la comédie, de l’érotique,... A ce propos, c’est dingue comme je suis spontanément attiré par les productions avec du cul dedans, d’ailleurs pour cette raison ou une autre, les dix films sélectionnés sont tous interdits aux moins de 18 ans en Corée. Et encore j’ai pas pioché dans la production explicitement érotique « pour adulte » – en partie pour des raisons pratiques (ce genre de DVD semble avoir une durée de vie très courte et ils sont donc souvent en rupture de stock chez les vendeurs, mais sont aussi jamais sous-titrés), mais aussi parce que l’envie de faire un « Epikt a testé pour vous » consacré à ce genre de production commençait à me titiller.
Viendons-en à la remarque qui fait mal.
Bien que j’ai fait en sorte de toujours prendre la meilleure édition possible (ce qui dans le cas présent n’est jamais grand chose), ces films étant parfois rares on se retrouve vite avec des éditions pourries. Au menu donc, image crado, son véritablement pourri, sous-titres plein de fautes, film recadré,... (je repréciserai à l’occasion dans la chronique). A vrai dire on s’y attend un peu lorsque la seule disponible est un DVD HK, en particulier lorsqu’il est édité par Winson (qui confirme encore une fois de son appartenance au cercle très fermé des éditeurs capables de sortir un DVD qui soit encore plus moche qu’une copie sur VCD d’une VHS de troisième génération). Mais tout de suite moins au sujet des coréens, qui ne s’embêtent pas non plus pour proposer des éditions recadrées. C’est quand même regrettable que les éditeurs coréens, tout la tête dans le guidon de leurs blockbusters récents, ne prennent pas la peine de rendre disponibles ces films (qui n’ont même pas quinze ans !) dans des éditions ne serait-ce que décentes.
Ça c’était pour le coup de gueule.
Pour le reste, j’espère que vous aimerez le concept, et que cette édition ne sera pas un coup isolé (d’ailleurs rien ne vous empêche de me proposer des sujets rigolos pour une éventuelle deuxième édition).
Au sommaire :
- - Rehearsal de Kang Jeong-Su
- - Poison de Park Jae-Ho
- - Truth or dare de Kim Gi-Yeong
- - Twenty de Shin Jeong-Gyun
- - Hera purple de Chung Gil-Chae
- - Bong-Ja de Park Chul-Soo
- - Camel(s) de Park Ki-Yoon
- - Running 7 dogs de Kim Ju-Man
- - Rub love de Lee Seo-Goon
- - Yellow Flower de Lee Ji-Sang